Hot ou pas hot ?

C’est difficile pour une autrice de romance de se situer avec précision sur un galipettomètre rigoureux. Douce imposture de Noël n’est pas le plus chaud de mes livres. Il est quelque part entre Aucun autre ennemi que toi et Nos amours maudites, mes romances les plus « sages » d’un côté, et Un homme facile / Trio, les plus érotiques, de l’autre.

Il y a des scènes épicées mais c’est Noël, il y a toute la famille autour et c’est le bazar dans les émotions, donc ça reste à la température du chocolat chaud (sauf quand quelqu’un y met du piment, et que ça part en vrille). OK, concrètement mes personnages passent la deuxième moitié du livre à se sauter dessus à la moindre occasion. Mais je n’ai gardé que les scènes d’amour nécessaires à l’intrigue.

Quand je commence à écrire une romance contemporaine, je ne sais jamais trop quel sera le quotient d’épices ni combien de scènes exactement vont se dérouler à l’horizontale (contre un mur, sur une table, etc.). Ce sont l’histoire et les personnages qui décident. Je les suivrai partout où leur relation les mènera, et je resterai dans leur tête / dans leur corps jusqu’au bout. J’applique la même logique aux scènes de galipettes qu’à toutes les autres : si l’une d’elles est nécessaire pour faire avancer l’action, je m’efforce de la raconter avec toute la richesse de détails dont je suis capable. Comme mes personnages sont des adultes, il y a toujours des collisions dans le noir.

En tant que lectrice, je suis tout terrain. Je ne peux pas dire que je sois une afficionado de la romance amish, mais j’aime bien la romance historique ou YA, tout autant que la romance érotique ou la romance paranormale la plus débridée. Le plus important pour moi, c’est la qualité et la sincérité de l’intrigue.

Et vous, comment est-ce que vous préférez vos histoires ? plutôt épicées ou plutôt pas trop non plus ?

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