Pourquoi « le 14 » ?
Le 14 est essentiellement une romance « enemies to lovers ». Les héros se détestent, ça fait des étincelles, et puis la haine se transforme en amour-passion et c’est un vrai feu d’artifice. J’adore ce trope, c’est un de mes préférés en romance. Mais dans ce livre, il se passe aussi un truc important avec les chiffres. Je précise tout de suite que ce n’est pas du tout la peine d’être bon.ne en maths pour suivre.
Mon héroïne a une relation particulière avec les nombres. Un peu synesthète sur les bords, elle les voit en couleurs et en vibrations. Du coup, elle ne loupe jamais un calcul. Elle est en quelque sorte une as de la finance (débutante, elle n’a que 24 ans). Mais surtout, cette obsession des chiffres est la façon dont s’exprime sa sensibilité exacerbée au monde qui l’entoure. Notamment, elle attribue à chaque personne un nombre ou une suite de nombres qui correspondent à son caractère unique.
Bien sûr, le héros, et l’héroïne elle-même, ont leurs chiffres propres qui se sont, au fil du temps, nourris de toutes leurs casseroles — les deux protagonistes de la romance se connaissent et s’opposent sur à peu près tout depuis la maternelle. Corollaire : quand ces deux chiffres-là, le 13 et le 14, se heurtent dans la tête de mon héroïne, ça fait BOUM. Ils étaient faits pour s’additionner, mais la vie s’en est mêlée, maintenant le calcul ne tombe plus juste et ils doivent ramer pour retrouver l’harmonie sous le déséquilibre instable.
J’aime bien inventer de nouveaux moyens (généralement plutôt intenses) de raconter les relations amoureuses et les corps à corps qui s’ensuivent. Cette fois, c’est tombé sur les chiffres. Je vous laisse imaginer ce que ça donne au lit, ou bien alors mieux, allez voir vous-mêmes les chapitres 42 à 46 du livre et vous me direz si vous estimez que ça fonctionne 😉
Je connais une ou deux personnes qui sont synesthètes dans la vraie vie et je ne sais pas si c’est exactement comme ça que les choses marchent pour elles. Ma fantaisie s’est emparée du sujet et elle n’en a fait qu’à sa tête, comme d’habitude. Personnellement, j’ai surtout une saine obsession pour les couleurs et les sons. Les chiffres n’entrent pas vraiment dans l’équation, même si la moitié de ma famille est fada des maths 😀
Et vous ? Vous êtes bizarres aussi ? Vous avez lu le 14 ? Ça vous a plu ?